Manger en conscience, comprendre ses comportements alimentaires, décrypter le lien entre alimentation et émotions…
Dans cet article, je vous invite à explorer les comportements alimentaires émotionnels et leur lien avec vos états d’âme, à travers une approche intuitive et naturopathique. Bonne lecture !
Pourquoi je vous parle de ça ?
Parce qu’on mange tous. Tous les jours.
Mais bien peu d’entre nous mangent en conscience.
Et si votre façon de manger en disait plus long que vous ne l’imaginez ?
Et si, au lieu de vous juger, vous appreniez à écouter ce que votre assiette raconte ?
Votre alimentation n’est pas qu’un carburant. Elle est un langage. Un miroir. Un révélateur.
Ce que vous mettez dans votre bouche parle de ce que vous portez dans votre cœur.
Ce que vous évitez dans votre assiette dit parfois ce que vous n’osez pas ressentir.
Voici quelques comportements que j’observe souvent en accompagnement. Et ce qu’ils révèlent — peut-être — de vous.
Grignoter sans faim
Ce que vous faites : Vous ouvrez un placard “comme ça”. Une petite douceur par-ci, un truc à croquer par-là.
Ce que ça raconte : Un besoin de réconfort, d’apaisement, une envie de combler un vide… mais pas dans le ventre. Dans le cœur.
Et si… vous vous demandiez : “De quoi ai-je vraiment besoin maintenant ? D’un câlin ? D’une pause ? D’un vrai oui à moi-même ?”
Manger en vitesse
Ce que vous faites : Vous avalez en 5 minutes, en pensant à autre chose, souvent debout ou devant un écran.
Ce que ça raconte : Vous êtes dans le faire. Le rendement. Vous oubliez que manger, c’est aussi un acte d’amour envers soi.
Et si… vous décidiez de faire de vos repas un rendez-vous avec vous-même ?
Manger "parfaitement sain" tout le temps
Ce que vous faites : Vous contrôlez. Pas de sucre, pas de gluten, pas d’écart. Jamais. Ça devient de l'orthorexie !
Ce que ça raconte : Une quête de pureté. Un besoin de se rassurer, de se protéger. Parfois aussi une peur de perdre le contrôle ailleurs dans votre vie.
Et si… vous lâchiez un peu la bride ? Et si la santé passait aussi par la paix avec ce que vous mangez ?
Se restreindre… puis craquer
Ce que vous faites : Vous tenez, vous vous privez… puis un jour, vous explosez.
Ce que ça raconte : Votre tête veut bien faire. Mais votre corps n’en peut plus d’être mis sous silence. Alors, il hurle.
Et si… vous mettiez fin à cette guerre intérieure, en apprenant à dialoguer plutôt qu’à dominer ?
Manger en cachette
Ce que vous faites : Vous mangez quand personne ne vous voit.
Ce que ça raconte : Une honte, une culpabilité, un regard qui pèse même quand il n’est pas là.
Et si… vous décidiez que vos besoins ont le droit d’exister, au grand jour ?
Sauter des repas
Ce que vous faites : Vous oubliez de manger. Vous repoussez. Vous n’avez “pas le temps”.
Ce que ça raconte : Vous vous mettez en dernier. Toujours. Vous vous oubliez. Vous vous négligez.
Et si… vous décidiez de ne plus être votre propre parent maltraitant ?
Manger toujours la même chose
Ce que vous faites : Vous mangez par habitude. Pas trop de variété. Vous sécurisez.
Ce que ça raconte : Le besoin de stabilité. La peur du changement. La routine comme refuge.
Et si… vous testiez une nouvelle saveur, juste pour réveiller quelque chose en vous ?
Finir chaque repas par du sucré
Ce que vous faites : Même après un bon repas, il vous faut une note sucrée.
Ce que ça raconte : Le besoin de douceur. De réconfort. Comme si la vie, sans ce petit plaisir, restait trop âpre.
Et si… vous cultiviez la douceur autrement que par le sucre ? Dans vos gestes, dans votre parole, dans vos choix.
Se resservir sans faim
Ce que vous faites : Vous reprenez une deuxième ou une troisième portion… sans réelle faim.
Ce que ça raconte : C’est bon. Et vous n’avez pas envie que ça s’arrête. Peut-être qu’ailleurs, ça manque de plaisir.
Et si… vous vous demandiez : “Qu’est-ce que je retiens en moi, que j’essaie de combler par l’extérieur ?"
Assaisonner systématiquement sans goûter
Ce que vous faites : Vous ajoutez sel, poivre, sauce… avant même la première bouchée.
Ce que ça raconte : Une difficulté à accueillir ce qui est. À recevoir. Comme si rien ne pouvait être “juste bien” tel quel.
Et si… vous goûtiez d’abord ? Juste pour voir.
Manger debout ou en mouvement
Ce que vous faites : Vous picorez entre deux tâches. Sans vraiment vous asseoir.
Ce que ça raconte : Vous n’occupez pas votre place. Symboliquement. Vous ne vous offrez pas ce temps.
Et si… vous vous installiez, vraiment, dans votre propre vie ? À table comme ailleurs ?
Reporter le moment de manger jusqu’à l’épuisement
Ce que vous faites : Vous attendez d’avoir très faim. Vous repoussez toujours un peu plus.
Ce que ça raconte : Vous ne vous écoutez pas. Vous fonctionnez en pilote automatique.
Et si… vous traitiez vos signaux corporels comme des alliés, pas comme des perturbations ?
En conclusion
Vous ne mangez pas juste avec la bouche.
Vous mangez avec vos émotions, votre passé, vos habitudes… et parfois vos blessures.
Regarder sa façon de manger avec lucidité et tendresse, c’est déjà commencer à se rencontrer.
Alors…
Dites-moi comment vous mangez.
Et peut-être que je pourrai vous aider à entendre ce que votre âme, elle, a envie de vous dire.
With Love 💖,
Corinne,
Cet article vous est proposé par Corinne Sabadel, Naturo-thérapeute et formatrice, spécialisée dans l’accompagnement des presque 50 ans et plus à travers la nutrition émotionnelle, la santé globale et les transitions de vie.
Retrouvez mes prochains ateliers !
Avec plaisir de vous voir ou de vous revoir !